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L’espace du fleuve en centre urbain comme nouveau potentiel
d’aménagement : un pont habité à New
York City, USA.
COMMENT EXPLOITER “L’INFRA-URBANITE“ DU FLEUVE
TRAVERSANT LA VILLE ? PEUT-ON TROUVER UNE ISSUE A L’HYPERDENSIFICATION
DE NOS VILLES SANS POUR AUTANT CONSTRUIRE TOUJOURS PLUS HAUT ?
Le Fleuve ou l’eau en général ont presque toujours
constitué l’élément déterminant
au choix de l’emplacement des premiers centres habités.
Au delà de la dimension symbolique et parfois mystique liée
à son utilisation ou à son franchissement il a très
certainement toujours constitué une zone de “respiration
visuelle“ mais aussi parfois une limite insurmontable. De
nos jours, la ville en a figé le tracé et s’est
affranchie de ses caprices. Comment exploiter le “fil de l’eau“,
en liaison avec les berges bien sûr mais également
dans une réunion symbolique de l’air et de l’eau
au profit d’une dé-densification de l’espace
urbain contigu ?
(réf. : concours international, 1996, " Habitable Bridge
over the River Thames " organisé par la Royal Academy
of Arts) : Le pont habité.
" il regroupe ce qui est séparé ; il relie ce
qui s'oppose ; il crée la liaison entre deux rives, deux
réalités, et ce faisant, il transforme et la distance
et l'espace. C'est encore plus vrai en ville. C'est encore plus
vrai lorsqu'il est habité, c'est-à-dire vivant de
ces échanges qui donnent à une ville son épaisseur
relationnelle, et par conséquent culturelle. "
Je souhaiterais concrétiser l’approche théorique
de ce travail, par une “étude de cas“ dans la
ville de New York, USA, que je connais bien, et qui me semble exacerber
la pertinence d’un tel travail : construite autour d’une
configuration géographique particulière elle me semble
réunir les tenants socio-politiques idéaux pour un
tel projet : ville cosmopolite par excellence, en maturation rapide,
tournée plus que toute autre vers l’avenir.
réalisation ™ Juin 2002 à Mars
2003
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